Quelles sont les causes de l’infertilité féminine ?

« C’est dans ta tête, arrête d’y penser et tu verras ça va venir », quelle femme concernée par l’infertilité n’a pas déjà entendu cette fameuse phrase ? Comme si le mental était l’unique responsable de l’attente prolongée dans le parcours des futurs parents. En France, un couple sur 6 est confronté à des difficultés de conception. En 2018, une naissance sur 30 était issue d’une assistance médicale à la procréation, soit l’équivalent d’un enfant par classe…Mais qu’est ce qui explique cette baisse de la fertilité ? Quelles sont les causes principales de l’infertilité féminine et quelles sont les solutions naturelles possibles dans le désir d’enfant ?

Qu’est-ce que l’infertilité ? Suis-je concernée ?

Lorsque le désir d’enfant se fait sentir et que l’on se retrouve face à une attente interminable c’est difficile de savoir quelles informations chercher et vers qui se tourner. En comprenant les causes de l’infertilité féminine, on avance plus facilement dans son cheminement de future maman. C’est pourquoi nous vous proposons de revenir ici sur les facteurs influençant la fertilité des femmes et les pistes à explorer pour vivre cette période plus sereinement.

La différence entre stérilité et infertilité

L’INSERM définit l’infertilité comme « l’absence de grossesse après un an de rapports sexuels non protégés et réguliers ». D’après les données de Santé publique France et de l’Enquête Nationale périnatale, 15 à 25% des couples sont concernés en France. Et 8 à 11% après deux ans de tentative.

L’infertilité est différente de la stérilité. Un couple est infertile quand il ne parvient pas à obtenir une grossesse alors que la stérilité est l’incapacité totale de procréer naturellement. Autrement dit, l’infertilité n’a pas le caractère irréversible de la stérilité.

Les deux partenaires concernés

Dans 3/4 des cas, l’infertilité est soit d’origine masculine, soit féminine, soit les deux. Et elle reste néanmoins inexpliquée dans 10 à 25% des cas. L’assurance maladie rapporte que dans un tiers des cas l’infertilité est d’origine féminine, on est donc loin des clichés qui laissent à penser que c’est uniquement à la femme de travailler sur l’optimisation de sa santé reproductive.

Une étude américaine récente de Shanna Swan, indique que d’ici 2045, la majorité des couples (soit 1 couple sur 2) devrait avoir recours à la PMA pour avoir un enfant…Ce chiffre extrêmement élevé pousse à se questionner sur sa propre fertilité et sur les facteurs pouvant l’influencer.

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Les principales causes de l’infertilité féminine

Les causes de l’infertilité sont multiples et complexes. Et avant de mentionner les pathologies ou les facteurs extérieurs affectant notre capacité à procréer, il est nécessaire de rappeler quels sont les critères physiologiques indispensables au bon fonctionnement du système de reproduction féminin. En effet, pour aboutir à une grossesse viable il est d’abord nécessaire pour une femme d’avoir :

  • Des hormones reproductives sécrétées en quantité et en qualité suffisante.
  • Un stock de follicules ovariens suffisant contenant des ovocytes de bonne qualité.
  • Un utérus en capacité d’accueillir un embryon.
  • Des trompes perméables pour que l’ovocyte et le spermatozoïde puissent se rencontrer.

Les 4 raisons principales

Chez la femme, les difficultés à concevoir s’expliquent par :

  • Les troubles de l’ovulation : souvent liés à une perturbation du système endocrinien. La première pathologie en cause ici est le Syndrôme des Ovaires Polykystiques (SOPK). Elle se caractérise par le développement simultané de nombreux follicules ne parvenant pas à maturité et empêchant donc l’ovulation. On trouve également l’insuffisance ovarienne, la ménopause précoce et l’anovulation. Cette dernière pouvant être liée à de nombreux facteurs (stress, poids…etc). C’est la première cause d’infertilité chez la femme jeune.
  • Les anomalies tubaires : dues à des dysfonctionnements des trompes de Fallope. Elles peuvent être liées à des maladies sexuellement transmissibles mais également à de l’endométriose qui est une pathologie fortement impliquée dans l’infertilité. On estime que 35% des femmes stériles sont atteintes de cette maladie en France.
  • Les anomalies utérines : une malformation de l’utérus, un fibrome, un polype ou encore une altération de l’endomètre en cas d’endométriose sont autant de causes provoquant une impossibilité pour l’embryon de poursuivre son chemin dans le ventre de la future maman.
  • Les maladies chroniques telles que le diabète, les maladies thyroïdiennes, la dépression vont également impacter l’équilibre hormonal et perturber la mise en route d’une grossesse viable.

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Rechercher la source du problème avec la naturopathie

Un des principes de la naturopathie est la recherche de la cause profonde de nos symptômes ; on parle de causalisme. C’est-à-dire que l’on va travailler sur l’origine et ainsi éviter que le problème ne se reproduise. On a évoqué ci-dessus différentes pathologies identifiées dans la littérature comme les principales causes de l’infertilité en France. Mais si on s’attardait à comprendre la cause de ces causes… ?

En effet, on s’aperçoit que l’ensemble de ces dérèglements du métabolisme ont un lien avec notre environnement. On peut alors se demander si ce n’est pas notre mode de vie qui impacte notre fertilité ? Mais alors comment notre environnement extérieur agit-il sur la qualité de notre santé reproductive ?

 

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Notre mode de vie : principal responsable ?

De nombreuses études ont mis en avant que le tabac, l’alcool et les drogues telles que le cannabis avaient des effets délétères importants sur le testicule ou l’ovaire. Ils entraînent de manière significative une dégénérescence des cellules reproductrices. Ces facteurs concernent aussi bien les hommes que les femmes et de plus en plus de scientifiques alertent sur le fait d’informer les jeunes dès leur plus jeune âge de ces impacts sur leur santé.

Les autres facteurs de notre environnement impactant notre fertilité sont relativement différents entre les hommes et les femmes. Si on se focalise sur la santé reproductive des femmes, voici ceux qui entrent en ligne de compte :

  • L’âge est indéniablement le premier critère à mentionner. Physiologiquement, plus on avance en âge plus notre fertilité diminue et plus le risque de fausse couche augmente. De nombreuses études mettent en avant ce critère comme déterminant pour les prochaines années.
  • Le poids : que l’on soit en surpoids ou en sous-poids cela va altérer la qualité de l’ovulation
  • L’exposition prolongée aux perturbateurs endocriniens et notamment les phtalates réduirait de façon considérable notre capacité reproductive.
  • Le stress chronique : Une étude de 2018 indique qu’il existe un lien entre le cortisol, qui est l’hormone du stress, et les troubles de l’ovulation chez la femme. Même si les auteurs se veulent encore prudents par manque de données, le lien avec le stress apparaît également dans d’autres études plus récentes comme une cause importante dans l’infertilité
  • L’alimentation : les données récentes d’une étude de 2021 ont mis en avant qu’une alimentation riche en gras trans, en glucides raffinés et en sucres ajoutés pouvait avoir un effet négatif sur la fertilité. À l’inverse, une alimentation basée sur les schémas alimentaires méditerranéens, c’est-à-dire riche en fibres alimentaires, en acides gras oméga-3, en protéines végétales, en vitamines et minéraux, aurait un impact positif sur la fertilité féminine.

Il y a donc une relation de cause à effet significative et les études tendent à nous apporter de plus en plus de preuves scientifiques pour nous sensibiliser à l’impact de notre mode de vie sur notre fertilité.

La naturopathie pour cheminer sereinement dans son désir d’enfant

Quand on parle de la PMA ou du désir d’enfant en général, il n’est pas rare d’entendre : « C’est dans ta tête, t’y pense trop… », « Est-ce qu’on t’a déjà dit qu’il fallait partir en vacances ? ». Alors, s’il est vrai que l’activité de notre mental joue un rôle sur notre lâcher-prise et que le stress agit sur nos hormones, il est loin d’être le seul à incriminer. Et indiquer à une femme en attente d’une grossesse depuis de longs mois que c’est dans sa tête est clairement contre-productif et angoissant. C’est pourquoi une consultation chez un naturopathe sera intéressante.

En effet, le naturopathe va prendre en considération l’ensemble du mode de vie de la personne et identifier les causes de son dérèglement. Il va agir à la fois sur la sphère émotionnelle, physique et spirituelle. En faisant un check-up de son mode de vie, au niveau alimentaire, sommeil, activité physique, stress, émotions…etc il identifiera les causes sur lesquelles travailler et donnera des outils pour tendre vers un mode de vie propice à un retour vers la vitalité.

Si on prend l’exemple du stress, le naturopathe proposera des outils pour sa gestion au quotidien. On peut citer la méditation, la cohérence cardiaque ou encore l’art thérapie. Il en existe une multitude mais l’important sera de trouver la méthode adaptée à chaque femme pour qu’elle puisse se l’approprier.

La connaissance de votre cycle, avec la symptothermie est aussi un outil précieux. Vous pourrez déterminer précisément le moment de l’ovulation et donc à quel moment vous avez le plus de chances de tomber enceinte.

✅ Si vous souhaitez booster votre fertilité grâce à la naturopathie, je propose des rendez-vous sur Vannes et en ligne.

Article co-écrit avec Emilie Gauvrit, naturopathe.

Qui suis-je ?
Isabelle Le Brun, naturopathe et professeure de yoga spécialisée en santé de la femme. Je vous accompagne à mon cabinet à Vannes, mais aussi en visio. J’ai crée le programme Souveraines pour mieux vivre vos émotions, être pleinement dans votre corps et en harmonie avec votre cycle menstruel.

Sources :

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